S'il n'y a pas de chat noir au GAG cette année, alors sans doute un Marabout nous a t il lancé un sortilège.
Car si les sélections se sont déroulées dans des conditions idéales, on ne peut en dire autant pour les deux weekends qui ont suivis.
L'objectif, au GAG, s'il était à l'origine de découvrir les différentes facettes de l'alpinisme tout au long de l'année, semble surtout pour l'instant être la découverte du doux jeux de l'alpiniste avec la météo et les conditions du terrain.
La neige qui avait fait une apparition remarquée et appréciée en Novembre semble bouder les massifs de la cuvette Grenobloise. Le froid lui, arrivé tardivement et discrètement, forme progressivement la glace que nous iront parcourir au cœur de l'hiver.
Pour ce samedi de formation au mixte, nous nous dirigeons donc vers une des rares courses facile et en conditions du coin.
Direction Prabert, en vue de remonter cette "ficelle" qui mène à la pointe du sifflet.
Cette journée placée sous le signe de l'efficacité est un échec dès le parking, une personne dont je tairai le nom n'a pas fait son sac...
Bien heureusement, le programme du jour n'est pas très chargé.
Un petit Arvra check (comment ça, y'a pas de neige ?), et nous voilà partis en direction du Pas de la Coche.
Le chemin de montée voyant très peu le soleil, c'est une patinoire à certains endroits, malgré l'appel à la prudence, nous avons pu apprécier quelques pas de patinage artistique.
Nous atteignons finalement le replat au pied de l'itinéraire, nous nous équipons pendant que certains règlent leurs crampons... efficacité on vous a dit...
On révise les anneaux de buste, on échange sur l'évolution en pente de neige et c'est parti.
Seb et Luiza |
On remonte d'abord en laisse les pentes peu raides puis on tire une longueur sur le haut.
Tout se déroule plutôt bien à part un GAGiste qui laisse échapper mon reverso, un mousqueton à vis à un relais qui ne veut plus s'ouvrir et moi qui ne voit plus le piolet que j'ai sous les yeux...
Hugo et Bastien |
Bref, on en finit quand même avec ce couloir et on se livre à une orgie culinaire au sommet.
On profite un peu du soleil et de l'air un peu moins pire qu'en vallée puis on prend la direction du pas de la coche en suivant les crêtes depuis le sommet.
Retour sans encombres mais artistique, jusqu'aux voitures.
Moralité, on a beau s'être fait marabouter, on a pas coupé à la ficelle.