lundi 10 juillet 2017

La piscine du pigeonnier par le col du Muande Bellonne et les Rouies

L'été est là, et puisqu'il faut s'initier aux courses de neige / glace, ne trainons pas trop, car la montagne est bien sèche pour un mois de juin.

Difficile de se mettre d'accord sur la course à réaliser, les classiques du genre sont déjà passées sous les crampons de nos GAGistes.

Je tranche donc pour les Rouies, déjà réalisé deux fois par Bastien mais que nous atteindrons par un autre itinéraire que la voie normale.

Samedi matin, après une grasse matinée bienvenue, nous nous dirigeons vers le chalet du Gioberney.
La route d'accès y est toujours aussi belle, mais à la vue des sommets environnants, on a l'impression d'être fin juillet.

Histoire de quitter la chaleur de la vallée, nous montons rapidement au refuge du Pigeonnier, endroit idéal pour se rafraîchir, notamment grâce à sa magnifique piscine.




On y passerait bien l'après-midi, mais on est tout de même venu ici pour faire de l'alpi.

Avec la chaleur, il nous faudra partir tôt demain pour profiter du regel moyen avant que le soleil ne chauffe de trop.
Nous partons donc faire un peu de reconnaissance, histoire de ne pas se perdre, ni d'hésiter à la lueur des frontales.
On en profite aussi pour observer l'attaque rocheuse, et s'imaginer le cheminement à partir du topo.

Tout semble clair désormais, sur le chemin du retour, nous profitons d'un névé pour faire quelques révisions de manip.

Nœuds de base, anneaux de buste, nœud magique, corps mort, mouflage, remontée sur corde, les GAGistes sont fin prêts.

Retour donc au refuge et à sa piscine à l'eau limpide...


Le repas du soir sera comme d'habitude un festin.

Le lendemain, 3h45, nous nous mettons en marche, la reconnaissance de la veille paye et c'est sans détour que nous arrivons au pied de la première partie rocheuse.

Julie prend la tête du groupe pour cette première escalade facile mais où les protections ne sont pas aisées à trouver.




On arrive finalement au col de Muande Bellonne avec pour récompense le lever de soleil sur la Barre des Ecrins.




La suite ne semble pas présenter de difficulté, c'est Rafael qui nous mène au sommet du Pic W du Vaccivier.



De là, on peut contempler le glacier et le sommet des Rouies.

Nous descendons jusqu'au glacier où nous rejoignons les alpinistes de la voie normale.
La traversée du glacier se fait sans soucis, il est encore bien bouché.



Nous en finissons avec la pente finale où les deux rimayes passent facilement.

Il est 9h15, c'est l'heure du casse-croute.




La suite ? Une descente expresse par la voie normale à base de luge et de glissades, tout ça pour enfin profiter, une dernière fois, de la piscine du pigeonnier.

En bref, un beau weekend et un bel itinéraire qui présente une belle alternative à la voie normale.

Topo :

Attention tout de même, ça peut en mettre certains en appétit...


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